Vaincre sa peur du sang et seringue avec l’aide d’un hypnothérapeute

Vaincre sa peur du sang et seringue avec l'aide d'un hypnothérapeute
Certaines personnes ne supportent pas la vue du sang, au point de développer une phobie particulière, l’hématophobie, qui est une des plus répandues. Dans ce cas-là, les phobiques sentent leurs jambes flageoler et se trouvent au bord de l’évanouissement. Quant à la peur des seringues, elle fait partie d’une phobie plus large, celle des objets pointus. Regimbant devant les vaccins ou les prises de sang, ces phobiques ont de la peine à se faire soigner.

Les racines de ces phobies du sang

D’une manière générale, elles peuvent s’expliquer par une expérience médicale douloureuse ou éprouvante, qui a laissé un souvenir indélébile. La phobie du sang, qui, à la différence des autres phobies, se traduit par un évanouissement et une baisse du rythme cardiaque, trouve peut-être son origine dans une sensibilité excessive du système nerveux.

Comment soigner la phobie de la peur du sang et des seringues ?

peur du sang et seringue se soigner par l'hypnosePour traiter ces phobies, et notamment celle du sang, l’hypnose pourra permettre de trouver l’origine de cette phobie. Il est d’abord nécessaire que le l’hypnothérapeute aide le patient à faire remonter ses émotions passées, de manière à identifier la cause précise de ses angoisses. Il est possible qu’il se souvienne alors d’une expérience médicale difficile et comprenne qu’à partir d’elle il a développé une peur générale de l’univers médical. Les séances d’hypnose comportementales et cognitives, qui visent à annuler les pensées négatives, sont en général très efficaces.


Pour lutter contre la peur de la seringue, certaines attitudes simples peuvent également aider le patient. C’est ainsi qu’il aura tout intérêt à s’acclimater à l’avance à l’endroit où aura lieu l’acte médical et à demander au médecin de le distraire, en tenant, par exemple, une conversation générale. Par ailleurs, il est possible de se convaincre de l’évidente utilité d’une injection, et même de sa nécessité. Certaines personnes peuvent encore, après une prise de sang par exemple, s’octroyer de petits plaisirs, dont la perspective les aidera à surmonter l’épreuve de la piqûre.